Friday, June 08, 2007

femmes en souffrance




C’est tellement joli une femme qui sourit, tellement
C’est tellement sain des mains qui caressent
L’amour qui se partage, qui ne se subit pas

Fatma, elle a oublié qu’une peau contre sa peau pouvait ne pas lui faire violence
Elle a oublié qu’on pouvait s’affirmer, soutenir un regard, ne pas plier sous le poids des mots, le poids des gestes, elle a oublié d’ÊTRE

Il l’a aimée.. il l’a battue, violée, humiliée, salie
Il l’a embrassée, puis il a frappé
Si fort qu’il a marqué son corps de toute sa haine
Gommé son sourire, imposé la peur qui fait baisser les yeux et trembler les lèvres

Mais c’est quand il l’a prise violemment, qu’il a planté son sexe en elle, qu’il est devenu prédateur, alors qu’elle devenait le rien, la personnification du dégoût et de la rage. Ses cris, le sang, les bleus… son corps chaud sur le carrelage glacé, ouverte, elle abandonnait là son statut de femme, il lui avait volé son âme.

Il s’est confondu en excuses, elle a pardonné, il a recommencé, encore et encore

Maintenant ses yeux sont vides et fixes, souillée, plus rien ne vit

Selon le Lobby européen des femmes, ce serait en moyenne une femme sur cinq en Europe qui serait victime de ces violences, une femme sur cinq, et combien de connards sur 5 ??? Combien de pourritures ?? Je ne dirais pas combien d’hommes parce qu’un homme qui frappe, un homme qui viole, n’est pas un homme. une merde infâme, sûrement, mais pas un homme. Une femme sur cinq bordel ! vous réalisez un peu ?


http://www.lepoint.fr/static/infographie/PNT1612/041battues.pdf

Alors On crée des associations, agena, amnesty international , formidable , on crie haut et fort « ohhhh mais c’est honteux, oooooooooh mais c’est dégeulasse », parce que ça fait bien, c’est à la mode de prendre position, mais quand une femme se fait battre jusqu’au sang dans la rue, on ne fait rien , non, on commercialise une poupée gonflable femme- battue qui saigne quand on la frappe, on ne fait rien. C’est à ça que se résume la nature humaine, une multiplicité de riens ajoutés les uns aux autres et qui finiront par nous perdre.





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